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Plus que traduire les sensations par des mots, ces électroniques laissent passer infiniment mieux l' essentiel du message musical, et surtout de l' émotion qui l' accompagne, que toutes les autres électroniques ... quelles qu' elles soient ! .
Une fois que je vous ai dit cela, que voulez-vous que je vous raconte ? ... si ... peut-être que je n' ai pas choisi les Quatuor de Ravel et Debussy dans cette édition de 1950 par hasard ... et que, hormis sur mon système à haut-rendement, je ne l' ai jamais écouté avec une telle liberté d' exécution et d' expression.
On peut parler de dynamique, de présence, de véracité ... tous ces mots sont bien petits à coté du résultat.
60-70's rock a écrit :D'accord. Mais dans ce cas, il ne s'agit plus M-300B original.
Je pense qu' ils ont été modifiés au Japon ... Je suis certain que son propriétaire relèvera les modifications du circuit.
Klemp a écrit :Bonsoir Mario ... cela fait plaisir de te lire
Ulrich a écrit :Une question: comment est reglé le niveau de l'input à l'arrière?
Il est réglé au minimum d' atténuation ..
D' origine les 2 étages d' entrée de cet ampli n' ont pas un gain important... ce sont 2 triodes qui commandent la 300B et non une pentode génératrice d' un gain plus élevé. C' est un choix du constructeur.
Merci.
Je recentre, Jean, le plaisir est de tous ceux qui profitent de la qualité de tes présentations
« L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. »
Salvador Dali
Je remonte sur Paris entre le 18 et le 27 décembre. S'il y a moyen d'écouter ces merveilles, je suis plus que partant. Cela doit être vraiment un régal auditif.
un très grand Jean pour toutes ces fabuleuses expériences dont tu nous fais partager la primeur, un véritable feux d'artifices de nouvel an ... avec un peu d'avance !!!
Petit et modeste retour d’impressions suite à une mémorable soirée passée en compagnie de Jean et de ses nombreuses machines à remonter non seulement le temps mais surtout le niveau d'exigence que l’on est supposé attendre d’un système audio remarquable, voir même d’exception !
Tout d’abord, un grand merci à mon hôte du soir dont la chaleur de l’accueil n’a d'égal que son niveau d’érudition et de passion en la matière, mais aussi sa disponibilité et son plaisir à partager le résultat de ses expériences, celles en cours, ou à venir …
Il n’y a, à ma modeste connaissance, que peu d’endroits au monde où la musique y est si bien représentée, en l’absence totale des instrumentistes qui l’interprètent bien entendu, et je n’en connais que deux, “chez Jean” en fait donc parti.
Pas besoin d’arguments ni de longs discours une fois le diamant de la cellule qui sillonne le vinyle et que la musique surgit des haut-parleurs, le résultat de tant d’efforts est là, partout autour de et en vous, c’est d’une simplicité et d’une fidélité désarmante, un envoûtement diabolique !
L’extrême complexité de la mise en oeuvre de ces incroyables et monstrueuses machines s’efface alors totalement pour redonner vie aux voix et aux instruments, sans rien enlever en les dénaturant ni en ajouter en les sublimant.
Hormis le fait que tous ces systèmes fassent appel au haut rendement, chacun d’entre eux a son approche spécifique de par la technique utilisée (lampes, transistor, ...) ou bien du niveau de complexité mis en oeuvre (large bande, amplification active, ...). De là en découlent des personnalités se traduisant par des traits de caractère plus ou moins marqués (directivité, plage de fréquences, ...). De fait, ils sont chacun les dignes représentant d’un programme respectif, il n’est donc pas évident de comparer le résultat obtenu à la sortie des Western-Electric 755A à celle des voix du théâtre.
Et pourtant, comment ne pas s’interroger sur les prouesses et les extraordinaires capacités d’un simple 755A à remplir aussi facilement l’espace qu’à restituer sans perdre une seule note les interprétations les plus complexes d’un bout à l’autre du spectre, le tout en conservant équilibre et dynamique ? Dans une approche radicalement différentes, comment la multitude des composants et la centaine de lampes en amont des imposantes 4 voix du grand système parvient-elle à travailler en complète harmonie et rendre avec autant de magie et de vérité le plus percutant coup de talon ou de grosse caisse, la richesse de l'envol d’une dizaine de cuivres et de violons à l’unisson, le subtil frottement ou pincement de corde, une voix perçue au loin, une respiration entre deux mots ...
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Bien entendu, tout cela n’est pas le fruit du hasard. Connaissances, expériences, vision, curiosité, autorité, sont il me semble les qualités d’un bon chef d’orchestre, à oui, une bonne ouïe aussi ajouterait un certain Beethoven. Et question oreilles comme pour le reste, Jean n’en manque vraiment pas !
Aussi, pour continuer à mettre nos autres sens en éveil et nous permettre de se remettre de ces émotions, nous n'avons pas manqué de trinquer ...
Modifié en dernier par fredo le sam. 7 janv. 2017 19:18, modifié 1 fois.