Linn LP12

[Wagtbtoobz]

Les avis sont partagés. Le seul bras qui met tout le mode d'accord c'est l'Aro. Le problème c'est qu'il faut en trouver un ; et accepter de le payer au prix fort...

bref, que ça coûte un bras ?

[bushi128]

Sinon, puisqu'il a eu l'occasion de me rendre une - très sympathique - visite hier soir, demandez donc à Jean Paul (Rinaldo) ce qu'il en pense ....

[EMT938]

Merci pour cette présentation d'une des icônes des tables de lecture.
Concernant le STM72, on peut lire tout et son contraire concernant ses qualités, en tous cas si vous n'en voulez plus il fera sûrement le bonheur de quelqu'un d'autre de moins, comment dire, difficile!

[bushi128]

Pour le STM72, finalement je l'ai rebranché, il convient mieux à la Kontrapunkt que le Lundhal, tant en gain qu'en dynamique.

Perso je trouve que c'est un excellent "petit" step-up, pas de ronflette, net et précis. peut être qu'on peut trouver mieux, sûrement même, mais un RQP excellent.


-----> je le garde

[Unic]

Garde-le, certes, mais trouve-toi des transfo à la hauteur de la Kontrapunkt. Elle mérite mieux.
cf -> viewtopic.php?p=317585#p317585

[6336A]

Pour le STM72, finalement je l'ai rebranché, il convient mieux à la Kontrapunkt que le Lundhal, tant en gain qu'en dynamique.

Perso je trouve que c'est un excellent "petit" step-up, pas de ronflette, net et précis. peut être qu'on peut trouver mieux, sûrement même, mais un RQP excellent.

et
C'est pourtant une belle daube... un des plus mauvais, sinon le plus mauvais que j'ai pu écouter et que je possède... il n'arrive pas à la cheville du lundhal.
Et donc oui, on peut trouver mieux, car pour l'instant, il est difficile de trouver plus mauvais.

Consulte ce document. Ton Lundhal est branché comme en C, c'est à dire avec un gain de 10.
http://www.lundahl.se/pdf/9206.pdf
Branche-le comme en E, et on en reparlera.

P.S. Si après cette manip, tu trouves toujours le STM72 supérieur, je ne peux plus rien pour toi... ah si, je te rachète le lundhal 2 fois le prix de l'autre daube ortofon.

[el blue]

Une belle platine Michel!!

Cette platine existe depuis plus de 40ans c'est surement pas pour rien quelle dure...
Simple, très simple, une sorte de TD150 mieux faite (ou la TD150 est un Linn moins bien faite, hi, hi...), ou comme l'Ariston ou l'XA. Je veux dire par là, contre plateau alu identique de visu, et châssis suspendu en T.
Elle a par contre une carte de régulation de vitesse, et c'est tout, c'est simple, glups!
Question fabrication, c'est super propre, très bien ajusté, bien fini, du très beau boulot.

J'en ai eu une entre les mains, une de juin 82 (elles sont datées), des condo à changer et c'était reparti (attention aux pistes lorsque l'on dessoude).
C'est une platine qui m'avait surpris. Elle avait la particularité d'être alimentée 24/24h, pas d'interrupteur, c'est aussi une 33tr only.

J'ai gardé des photo du dedans...







Je l'avais eu avec monté avec une DL103, mais c'était creux, la cellule (neuve) n'était pas du tout adapté au bras. Je me souviens l'avoir essayer avec un petite ortofon, genre OM5E, et c'était déjà autre chose. Une histoire de compliance sans doute.

[goldmund]

Bravo pour cette acquisition. Un nouvel élément dans un système de reproduction, c'est un plaisir de découvrir ses caractéristiques.

A propos de la Linn Sondek, tout en respectant les impressions de chacun (les avis furent à l'époque, et sont toujours, très partagés), il peut être intéressant de mentionner deux ou trois choses.

Cette platine est en fait très voisine de l'Ariston RD11 présentée dès 1970-71, et créée par James William ("Hamish") Robertson, alors à la tête d'Ariston. Cette société sous-traitait en partie la fabrication chez Castle Precision Engineering, dirigée par ... Jack Tiefenbrun, père d'Ivor Tiefenbrun, futur patron de Linn. Si l'on compare une Ariston et une Linn, extérieurement et dans leurs composants, on voit immédiatement la similarité: la Linn est un clone (sans jugement de valeur) de l'Ariston elle-même inspirée, mais de manière plus lointaine, de la Thorens TD150.

Toujours est-il que peu après en 1973, Linn Products Limited fut créée et commença à vendre sa propre platine sous le nom de LP12, après que Tiefenbrun eut opportunément déposé un "brevet" correspondant en fait à la technique utilisée par Ariston... à la suite de quoi un procès eut lieu, Robertson considérant que le "brevet" ne concernait rien de nouvellement créé, mais reprenait la technologie Ariston que Tiefenbrun avait "obtenue" de Castle Engineering, devenue entre-temps partie intégrante de Linn Products.. (vous me suivez ?)...

En 1973, Linn incluait d'ailleurs dans ses publicités la mention suivante :

"Please note that Castle Precision Engineering (...) wish it to be known that they have designed (Design Copyright), Developed(Patent Pending) the special bearing and bearing housing assembly,and pressed steel chassis incorporated into the transcription deck (...) Ariston RD 11. In order to satisfy consumer demands,we have purchased new premises adjacent to the present factory and formed the company of Linn Products Ltd and are now manufacturing our own unique product,the " Linn-Sondek LP 12" transcription deck."

En français : "Merci de noter que Castle Precision Engineering (...) souhaite faire savoir qu'elle a conçu (Copyright), développé (Brevet), le palier special et le montage du logement de ce palier, ainsi que le châssis en acier embouti incorporés dans la platine de lecture Ariston RD11. Afin de satisfaire la demande des consommateurs, nous avons acheté les locaux adjacents à l'usine actuelle et formé la société Linn Products Ltd et nous fabriquons maintenant notre propre produit, la platine "Linn Sondek LP12".

Intéressant aussi de noter que le châssis en question, supportant le pivot du plateau, est fait d'une simple feuille d'acier plié, et de même la plaque supérieure à laquelle est sont fixés la suspension et le moteur est constituée d'une feuille d'acier inox. Sur la quasi-totalité des tables de lecture haut de gamme, déjà à l'époque, le socle et la contre-platine suspendue étaient conçues, en épaisseur et en matériau, en vue d'une grande rigidité pour éviter les vibrations provenant du moteur comme éventuellement du pivot, - et même de l'air ambiant, selon le niveau d'écoute.

Cette construction a fait à juste titre l'objet de modifications de diverses origines, car elle est évidemment (à mon avis, mais pas seulement) un des points discutables de l'appareil (toujours sans porter de jugement sur le point de vue de ceux qui l'apprécient telle quelle). En effet, du point de vue rigidité et comportement vibratoire, ces deux pièces structurelles sont sous dimensionnées et leur matériau est parmi les plus sonores.

Comme beaucoup de propriétaires l'ont fait, de nombreuses améliorations sont possibles à force de réflexion, de travail (soigneux) - on le voit sur ce forum notamment - et c'est très bien ainsi car écouter du matériel sur lequel on a apporté sa contribution et une amélioration de qualité est toujours réjouissant.

[PS4]

Merci d'avoir rappeler ces éléments d'histoire. On peut trouver qlq infos supplémentaires ici et là ; par exemple en image : https://linnsondek.wordpress.com
Indépendamment de l'appréciation du résultat sonore (que l'on apprécie ou pas), plusieurs éléments constitutifs de la LP12, pris isolément, présentent effectivement des faiblesses structurelles (la plaque de fixation du pivot, la plaquette de fixation du bras, le petit moteur, le système de fixation du câble qui transporte le signal, etc.). Mais l'ensemble produit un son assez inimitable (encore une fois que l'on aime ou pas), que l'on dit souvent coloré, flatteur. Il est intéressant de noter que les derniers upgrades de la LP12 (qui comme d'habitude coûtent une petite fortune) tendent à modifier cette esthétique sonore dans le sens d'une plus grande neutralité. Ce qui explique que certains Linnistes orthodoxes n'apprécient guère cette dernière mouture.

[EMT938]

Sans oublier que c'est AR qui a déposé le brevet de la contre platine suspendue avec ce modèle présenté ici: viewtopic.php?f=22&t=17479, pour le quel, celui présenté, j'ai refait soit dit en passant, intégralement le câblage du bras.
La contre platine est en alliage et non fabriqué d'une simple tôle pliée ou pire, un T soudé formant la contre platine suspendue.
AR, comme beaucoup de concepteurs, n'a pas su profiter financièrement de cette innovation à l'époque.