
Comment résister à ce bel auto radio vintage ? (surtout si le prix n’est pas prohibitif)
Le verre de la façade n’a pas résisté aux footballeurs de La Poste malgré le double emballage, ce n’est pas trop grave, le sigle gothique est présent pour éclairer de sa faible lueur verte la Nuit des Longs Couteaux insomniaques.
Un petit essai avant de l’envoyer à la clinique de Saint Sulpice de Royan, c’est rond, c’est chaud, la pioche ne semble pas mauvaise.
Thierry à fait le petit reportage de la remise en forme ici : http://www.audiovintage.fr/2014/08/29/mcintosh-c504/
« Pas grand-chose à l’intérieur, une fois les capots démontés », une Slim Line qui ne serre pas trop aux entournures :
Fabriqué à partir de 1980, référencé au catalogue constructeur jusqu'en 1988, voici les caractéristiques techniques :
Form Preamplifier
Frequency characteristic 20Hz - 20kHz
Distortion 0.02% or less (at the time of 20Hz - 20kHz, and 2.5V output)
Input sensitivity/impedance Phono1, 2:2.2mV/47kohm (50pF)
AUX, Tuner, Tape1, 2:250mV / 47kohm
A hum and a noise (SN ratio) Phono1, 2:IHF 90dB, 10mV or less
AUX, Tuner, Tape1, 2:IHF 100dB, 250mV or less
An Output voltage/impedance Main output: Less than 2.5V/100ohm
Tape output : 250mV/200 ohms or less
Equalizer property 30Hz, 750Hz, 10kHz : ±12dB
The semiconductor used 15Tr, 14FET, 11Di, 11IC
Power source AC120V, 50Hz/60Hz
Power consumption 45W
Dimensions Front panel: Width 406x92mm in height
Main unit: Width 375x height 60x depth of 368mm
Weight 6.4kg
Celui-ci a été adapté au 220v européen :
brochure en anglais http://sportsbil.com/mcintosh/Preamplif ... 04_bro.pdf
Last retail price $1090.00 (http://www.roger-russell.com/) avec quels autres préamplis était-il en concurrence ? (je n’ai pas trouvé).
2 entrées phono, 2 tape, 1 tuner, de quoi être à l’aise. Un bouton de volume cranté, de quoi l’être moins.
une photo de famille, les Brigantin n’étaient là que pour raison de travaux dans l’autre pièce : Seul avec les cabasses asservies, une scène sonore très large, petites formations ce n’est pas mal sans être époustouflant, le plus facile, pop légère, folk, passe mais les basses trainassent, trainassent . Le rock lourd, lui devient vraiment très lourdaux, on commence à tournicoter les boutons, à déplacer les enceintes (à roulettes

Ne fait pas l’insolent, je vais t’apprendre les bonnes manières, lui rétorque-je en le branchant sur la partie ampli du Yamaha 2000, qui, lui est d’une finesse de bon aloi mais avec une scène sonore un peu étriquée. Et les Ditton 44. Le Yamaha disparaît complètement sous la verve brouillonne du C504.
Très bien, ressortons la vieille artillerie, un ampli Continental A9802, et la partie ampli d’un intégré Akai AM U04, les deux dans leur jus, c’est le Akai qui s’en sort le mieux (peut-être est-il moins fatigué)il apporte un petit côté sec qui tempère le Mc, quoiqu’il en soit les basses restent trop mollassonnes, Joan Jett ou Rostropovitch, ça ne décolle pas.
Thierry n’aimait pas son aigu, sur certain enregistrement, je le trouve un peu râpeux sans encore pouvoir déterminer la cause de cette sensation épisodique. La washboard de Rag Mama Rag tire vers l’aigrelet, sur un enregistrement public de Chris Barber les applaudissements crépitent un brin. Il s’en sort très bien avec mon test préféré des « chœurs de bouteilles » (un chœur de petites, un chœur de grosses) sur un morceau d’Albert Marcœur.
La partie phono a bonne réputation, à juste titre me semble-t-il.
Ayant récemment récupéré le Harman 730, passé lui aussi à la révision des 200 000km, sur les Ditton et utilisé en intégré, je le trouve plus fin que le pré McIntosh C504 associé a son ampli.
En conclusion, beaucoup de couleurs mais ce n’est pas Michel-Ange.